(BFM Bourse) - Depuis la reprise haussière impulsive de la parité Euro Dollar au-dessus du support majeur à 1.26$, nous avions souligné le rôle graphique majeur de la zone résistante comprise autour des 1.32/1.33$, un seuil que nous avions alors identifié comme la frontière entre le moyen terme neutre et l'engagement d'un moyen terme haussier.
Une résistance horizontale se situait à 1.3228$ et son franchissement nous avait conduit à défendre un nouveau scénario haussier de fond mais nous avons très probablement sous-estimé le rôle de la moyenne mobile à 100 jours.
Les cours de la parité Euro Dollar ont atteint un sommet à 1.3321$, niveau de décrochage baissier de la séance du 12 décembre, à quelques pips de la moyenne mobile à 100 jours, toujours parfaitement descendante.
Cette dernière constitue donc la véritable limite technique qui sépare la parité Euro Dollar de la dynamique haussière de fond. Pour le moment, elle agit comme un puissant couvercle pour les cours de la parité Euro Dollar qui se retrouve à présent enfermés entre les moyennes mobiles à 10 et 20 jours.
Un étau graphique de plus en plus étroit pour une tendance désormais neutre à court terme.
La restructuration de la dette grecque demeure l'enjeu principal en Zone Euro car le risque que le gouvernement grec n'adopte pas les mesures d'austérité européenne persiste. L'instabilité sociale en Grèce prend de l'ampleur et certains partis politiques grecs sont hésitants, les mesures imposées par l'Europe ne font pas l'unanimité.
Le temps presse pour la Grèce qui va devoir faire face à des échéances obligataires importantes et qui besoin des fonds du second plan d'aide européen. Les créanciers privés internationaux ont accepté de prendre 70% de leur perte pour un échange de dette souveraine avec le Trésor grec.
Le Fond Monétaire International (FMI) et l'Union Européenne (UE) demandent davantage de garanties de la part de la Grèce dans son programme de consolidation budgétaire. La réunion de l'Eurogroupe est repoussée au 20 février prochain.
Nous retenons le soutien croissant apporté par la Banque Populaire de Chine (BPCO), la banque centrale chinoise, qui s'engage à poursuivre ses achats de dette souveraine européenne via le FMI et le Fond de stabilité financière de la Zone Euro (FESF). Du point de vue macroéconomique, l'Allemagne enregistre une croissance de 3% de son PIB en 2011 et la France termine avec un honorable 1.7% de croissance.
Face au maintien de l'incertitude grecque et au regard des éléments graphiques évoqués, notre opinion demeure neutre sur la parité Euro Dollar.
Le conseil BFM Bourse
GRAPHIQUE EN DONNEES QUOTIDIENNES
Graphique en données horaires
