(BFM Bourse) - Selon les derniers chiffres de l'office statistique de l'Union Européenne, Eurostat, publiés vendredi, le taux de chômage dans la zone euro est ressorti à 12.2% en avril, en conformité avec les prévisions des économistes qui anticipaient une hausse de 0.1 point.
Pour l'Union Européenne, le taux de chômage est resté stable par rapport au niveau révisé du mois précédent à 11%.
Sur un an, ces taux ont augmenté de 1 point pour la Zone Euro et de 0.7 point pour l'Union Européenne.
Le nombre de chômeurs est ressorti en hausse dans les deux zones par rapport au mois de mars. Au total, le nombre de chômeurs en avril 2013 atteint 26 588 millions dans l'UE, dont 19 375 millions dans la zone euro.
Le chômage français a lui aussi inscrit un nouveau record
Le nombre de chômeurs français vient d'atteindre un nouveau record en avril avec une hausse de 39 800 (+1.2% par rapport au mois de mars et +12.5% sur un an) pour atteindre un total de 3 264 400 demandeurs d’emploi. Le chômage français connaît une hausse ininterrompue depuis deux ans.
Le ministère du Travail a indiqué que "cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois avant que nous ne parvenions, par la mobilisation de tous les acteurs et de tous les instruments, à inverser la courbe du chômage à la fin de l'année".
Lors d’une conférence de presse commune avec Angela Merkel, la chancelière allemande, François Hollande réaffirmé jeudi soir son objectif d’inverser la courbe du chômage avant fin 2013. "Je maintiens malgré ces chiffres, malgré ce qu'ils représentent sur le plan individuel, familial pour beaucoup de Français, je maintiens l'objectif de l'inversion de la courbe du chômage avant la fin de l'année", a déclaré le Président Français.
Pourtant, selon Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cité hier par Le Figaro, "c'est mission impossible".
De même, l'économiste Marc Touati qui dirige le cabinet Acdefi, juge qu' "avec l'aggravation de la récession, l'augmentation de la pression fiscale, le maintien d'un euro trop fort, les destructions d'emploi vont se poursuivre et la situation sociale va empirer".
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